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Que faire et voir à Lyon ? balade, traboules, restaurants, shopping, activités

Visiter Lyon, c’est explorer la deuxième ville de France où il fait bon vivre pour les étudiants. Elle est aussi, selon The Conde Nast Traveler, la 2è plus belle grande ville du monde. En une semaine, tous vos sens seront comblés par la découverte des endroits réputés de cette capitale mondiale de la gastronomie.

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Une vue de Lyon depuis le balcon de la Basilique de Fourvière. Crédit Analice

Lieux à visiter à Lyon

Tourisme – Bienvenue à Lyon 👏
L’anciennecapitale des Gaules vous invite à contempler 2000 ans d’histoire. L’Antiquité, la Renaissance, la Révolution industrielle, le début du XXe se retrouvent dans ses bâtiments et ses sites historiques. Mais la ville a su évoluer et embrasser la modernité, réaménageant des quartiers à l’abandon comme la Confluence, avec son musée à l’architecture futuriste, ou se réconciliant avec ses fleuves pour offrir des respirations et espaces d’évasion en pleine ville. 
Lieux Incontournables à visiter à Lyon
Sommaire 

Le Vieux Lyon

Fourvière

La Croix-Rousse

La Presqu’île

La Part-Dieu

Le parc de la Tête-d’Or

Confluence

Le musée des Confluences

Quais de Saône et du Rhône

Le musée des Beaux-Arts

Les halles Paul-Bocuse

La Cité internationale

Le musée urbain Tony Garnier

L’Institut Lumière


1.Le Vieux Lyon
3 quartiers, 3 églises, berceaux de la ville de Lyon. Au pied de la colline de Fourvière, le Vieux-Lyon se compose, du sud au nord, des quartiers Saint-George l’artisan, Saint-Jean le religieux et Saint-Paul le commerçant. Il a connu son apogée à la Renaissance, quand Lyon attirait des commerçants de toute l’Europe pour ses foires. Devant l’état délabré de ses immeubles, une action de sauvegarde a été lancée sur l’impulsion d’André Malraux alors ministre de la Culture.
Le Vieux-Lyon est le premier quartier sauvegardé de France. Il est aussi l’un des plus vastes ensembles Renaissance d’Europe. Vous y découvrirez des rues pavées, des traboules qui traversent les cours intérieures des immeubles et débouchent sur une autre rue, des puits et tours-escaliers en colimaçon. Mais aussi des bâtiments du XVe et XVI siècle où habitaient banquiers et marchands italiens, allemands et flamands. 
Visitez l’imposante cathédrale Saint-Jean, joyau où se côtoient tous les styles du roman au gothique.
Sur les quais de Saône, le Palais de justice, que les Lyonnais appellent le palais des 24 colonnes, présente le côté latéral d’un temple grec sur sa façade, choix audacieux de l’architecte Baltard.
Pour en découvrir plus sur la ville, rendez-vous au musée Gadagne, dans le plus grand édifice Renaissance de la ville et où se trouve également le musée des arts de la marionnette, en hommage au célèbre personnage lyonnais Guignol.
Passez également par le musée de la Miniature et du cinéma, musée privé unique où se dévoilent les effets spéciaux et accessoires du cinéma mais aussi l’art de la miniature.
Le Vieux Lyon est enfin le temple de la gastronomie, avec une collection de bouchons, ces restaurants traditionnels populaires où se dégustent les plats typiquement lyonnais, comme le saucisson à cuire, la quenelle, le tablier de sapeur ou la cervelle de canut.
2. Fourvière
Accessible par le funiculaire, la colline qui prie abrite la basilique du même nom. Cet édifice imposant de 48 m de haut fut érigé entre 1872 et 1896 pour remercier Marie d’avoir épargné à Lyon l’invasion prussienne. Mais les travaux de décoration intérieure ne seront achevés qu’après la Seconde Guerre mondiale. On peut y voir notamment un cycle de mosaïques retraçant l’histoire de la Vierge dans l’histoire de France et l’histoire de l’Eglise. Particularité : sa crypte, dédiée à Saint-Joseph, bénéficie de la lumière du jour.
De l’esplanade, le panorama sur Lyon est impressionnant. Profitez-en pour redescendre par les jardins du Rosaire. Cet oasis de verdure de 2.5 ha qui s’étire jusqu’à Saint-Jean abrite des collections de roses anciennes et d’hortensias.
La plus ancienne colline de Lyon conserve par ailleurs des vestiges de Lugdunum, capitale de la Gaule à l’époque romaine. C’est sur cette zone que les Romaines ont fondé Lyon en 43 avant J-C. On y trouve ainsi deux théâtres antiques.
Le premier, le grand théâtre, bâti au Ier siècle avant J-C, pouvait accueillir jusqu’à 10 000 personnes et était dédié au théâtre. Les volées de gradins montaient jusqu’en haut de la colline. C’est ici que se déroule le festival de musique Les Nuits de Fourvière.
Le second, appelé l’Odéon, édifié au Ier siècle après J-C, était le lieu des lectures publiques et des récitals. Il présente encore de belles mosaïques. Non loin de là, le musée propose un parcours souterrain à travers le temps.  Mosaïques, sculptures, bijoux, céramiques de l’époque gallo-romaine vous attendent, ainsi qu’un énigmatique calendrier celtique et la fameuse table en bronze du discours de Claude.
3. La Croix-Rousse
Prenez le métro à crémaillère (ligne C) jusqu’à Hénon pour atteindre le sommet de la colline qui travaille, cœur de la soierie lyonnaise. Au XIXe siècle, 30 000 canuts ont fait de Lyon un centre majeur du textile en Europe. Pour en apprendre plus sur cette période et le métier de tisseur, direction la Maison des Canuts, où vous verrez fonctionner un métier Jacquard. Complétez votre initiation par un passage à l’atelier de tissage de Soierie Vivante.
L’âme de ce quartier animé et charmant se découvre au gré des traboules, passages, escaliers et cours intérieures. Ici, les immeubles sont étagés à flanc de colline. C’est toujours surprenant lorsque l’on sort du métro par exemple. A moins d’être très sportif, beaucoup descendent les pentes en direction de l’Hôtel de Ville et profitent d’un très beau panorama.
Place Bellevue, vous aurez vue sur la rive gauche du Rhône. Au jardin des Chartreux, vous pourrez admirer la Saône et Fourvière. Au jardin des Plantes se cachent les ruines de l’amphithéâtre des Trois-Gaules.
Ne ratez pas le Mur des canuts, sur le boulevard du même nom, fresque en trompe-l’oeil de 1200 m2 qui représente les habitants et la vie du quartier. 
Car la Croix-Rousse a su garder un esprit village, avec une multitude de commerces de bouches, restaurants, cafés et boutiques d’artisans. Ce qui rend ses habitants très fiers! Sur le boulevard de la Croix-Rousse se tient tous les jours un marché alimentaire. Poussez jusqu’au bout du plateau et le Gros Caillou pour admirer un autre panorama sur Lyon. Si vous voyez les Alpes, la sagesse populaire dit qu’il a plu ou qu’il va pleuvoir. 
4. La Presqu’île
Le centre-ville de Lyon doit son nom à sa situation, coincée entre le Rhône et la Saône. Ici, bat le cœur commerçant de Lyon, entre enseignes internationales et boutiques de luxe. Au fil des grandes artères comme la rue Victor Hugo, la rue de la République ou la rue Edouard-Herriot se succèdent des immeubles du XIXe siècle.
Au nord, la place des Terreaux est bordée par l’Hôtel de Ville et le musée des Beaux-Arts. Elle invite à la détente entre la fontaine Bartoldi, les 69 jets d’eau imaginés par Buren et ses terrasses de café.
De l’autre côté de l’Hôtel de Ville, l’Opéra se dresse, dessiné par Jean Nouvel. Parmi les éléments remarquables de l’édifice, son dôme et les 8 muses sur la façade, filles de Zeus et Mnemosyme.
Récemment réaménagé, le Grand Hôtel-Dieu, emblème du passé humaniste de la ville, est devenu un centre commercial et abrite un hôtel Intercontinental, des restaurants et un centre de congrès.
Côté Saône, fontaine des Jacobins, place et théâtre des Célestins, Eglise Saint-Nizier et fresque des Lyonnais célèbres, sont des haltes intéressantes.
Piétonne, la rue Mercière est un autre temple de la gastronomie lyonnaise. 
Pièce maîtresse, la place Bellecour impressionne par ses dimensions, qui en font la plus grande place piétonne d’Europe. En son centre trône la statue de Louis XIV sur son cheval mais sans étriers. Cette erreur du sculpteur fait d’ailleurs bien rire les Lyonnais qui se retrouvent à cet endroit.
Sur le piédestal se trouvent des allégories du Rhône et de la Saône sous forme humaine. Les immeubles de la place sont classés « Monuments Historiques » en 1930. Après réaménagement, des bassins ont été ajoutés.
5. La Part-Dieu
2eme centre-ville de Lyon après la Presqu’île, la Part-Dieu constitue le quartier d’affaires le plus important de France hors Île-de-France. Dès l’origine, il a été pensé pour être un nouveau quartier central, combinant culture, commerce, bureaux et logements.
Aujourd’hui, il comprend une bibliothèque et un auditorium, un centre commercial de 127 000 m2 parmi les plus importants d’Europe et une gare TGV qui ouvre ses portes en 1963. Il compte par ailleurs plus de 800 sièges sociaux d’entreprises. 
Le quartier est également connu pour ses tours hautes, composant une skyline particulière. 5 d’entre elles dépassent les 80 m. La plus haute à ce jour, la Tour Incity, culmine à 200 m avec son antenne et offre 42 000 m2 de bureaux sur 39 étages. Construite en 2015, elle est devenue la première tour BBC de centre-ville. Avant elle, la Tour Oxygène a marqué l’agrandissement du centre commercial de la Part-Dieu, auquel elle est accolée, ajoutant 11 000 m2 de surface commerciale et 25 enseignes supplémentaires. Elle compte par ailleurs 28 000m2 de bureaux et fut inaugurée en 2010.
La Tour de la Part-Dieu, affectueusement appelée le Crayon par les Lyonnais en raison de sa forme, fut longtemps la seule dans le paysage de la ville. Culminant à 165 m, elle fut bâtie de 1972 à 1977 aux abords du centre commercial. Un hôtel et un restaurant panoramique s’y trouvent au 32e étage (sur 42).
Face à la gare, le centre commercial est le pôle d’attraction du quartier, drainant près de 40 millions de visiteurs par an. Ce qui en fait le 1er de France en termes de fréquentation. Mais il a la particularité d’être situé en centre-ville, dans un quartier très dense. Le nombre de commerces s’élève aujourd’hui à 331. Le centre s’étale sur cinq niveaux, dont un sous-sol reliant le centre commercial au métro, et un quatrième niveau occupé notamment par le deuxième niveau de l’hypermarché Carrefour et l’extension, dont l’ouverture est prévue en avril 2021, qui accueillera des restaurants ainsi que 18 salles de cinéma. Une nouvelle aile, côté ouest, a été inaugurée en novembre 2020, comptant une quarantaine de boutiques. Elle s’accompagne d’une entrée spectaculaire, appelée La Lanterne en raison de sa forme cubique et de sa luminosité.
Mais l’histoire de la Part-dieu ne s’arrête pas là. Une nouvelle phase de travaux est en cours, à la fois côté gare et côté centre commercial, pour ouvrir davantage le quartier sur la ville. Il est question de réaménager les espaces extérieurs, créer 650 000 m2 de bureaux, 2200 logements et 200 000 m2 de services et multiplier la surface de la gare par 2. Le centre commercial en particulier doit être agrandi, avec une nouvelle façade, un toit-terrasse, une nouvelle entrée et une nouvelle traversée vers la gare.
6. Le parc de la Tête-d’Or
Dès qu’un rayon de soleil pointe son nez, a fortiori le dimanche, la même transhumance a lieu : les Lyonnais convergent vers le parc de la Tête-d’Or, véritable poumon vert de l’agglomération, dont l’entrée est gratuite. Ouvert en 1857, ce parc urbain, au furieux air de Central Park, s’étend sur 105 hectares. On y va d’abord pour se promener, à pied, à vélo ou en roller, sur les nombreuses allées ombragées par des arbres centenaires. Mais aussi en segway ou en rosalie. Les sportifs viennent y faire leur jogging. Les enfants peuvent se rouler dans l’herbe, s’amuser sur l’une des nombreuses aires de jeux ou les manèges, s’essayer au mini-golf, se balader à dos de poney ou regarder une représentation de Guignol
Pour les contemplatifs, le jardin botanique est une aubaine, avec ses 20 000 espèces. Ils peuvent aussi se perdre dans les serres tropicales aux plantes carnivores ou dans la magnifique roseraie au printemps. Ils peuvent aussi s’asseoir au bord du lac de 17 ha, que d’autres parcourent en barque ou pédalo à la rencontre des cygnes et canards. 
La partie zoo fait le bonheur des petits comme des grands, avec la savane africainezèbres, girafes, antilopes, lions et autres espèces rares vivent en liberté sur 3 hectares. Elle sera complétée dans les prochains mois par son pendant asiatique qui accueillera 25 espèces menacées.
7. La Confluence
C’est un quartier du sud de la Presqu’île où autrefois même les Lyonnais ne se rendaient pas. Derrière les voûtes de la gare de Perrache, cet ensemble populaire a périclité après la fermeture du marché de gros, déplacé à Corbas, et du port Rambaud. Sur une idée de l’ancien maire Raymond Barre, un projet de réaménagement a rassemblé de grands architectes internationaux pour imaginer un éco-quartier qui associe audace architecturale et performance énergétique.  
C’est ainsi qu’a été construit le nouveau siège de la région Auvergne Rhône-Alpes, déménagé de Charbonnières-les-Bains, en verre et bois, dessiné par Christian de Portzamparc.
Le long du quai Rambaud, sur le site d’anciennes halles, s’est installé le groupe Cardinal, dans un cube orange percé d’un cône, et Euronews, dans un cube vert. Tous deux ont été imaginés par Jakob et MacFarlane.
La Sucrière, anciens entrepôts, est aujourd’hui un lieu d’exposition, d’évènements comme la Biennale d’art contemporain et de la vie nocturne lyonnaise.
Cœur de la vie commerçante, le Centre commercial de Confluence présente une architecture qui rappelle un navire, avec une couverture en toile. Il a ouvert au public en avril 2012. Particularité : les trains au départ ou à l’arrivée de Perrache traversent le centre, ce qui surprend la première fois.
Une darse, place nautique reliée à la Saône, a été aménagée et profite aux bateaux de plaisance, loueur de bateaux et au Vaporetto. Cette desserte par bateau relie la Confluence à la gare de Vaise, via Bellecour et Saint-Paul. Une autre desserte, celle du minibus autonome Navya, relie la darse à la Sucrière. 
De l’autre côté de la darse ont été construits des immeubles d’habitations et de bureaux, à l’architecture originale et aux performances énergétiques remarquables, saluées par WWF et le label européen Concerto.
Enfin, admirez le geste architectural de Jean Nouvel, dont la tour appelée Ycone comprend 27 logements sociaux. Le reste des 92 appartements est en accession libre, avec deux penthouses au sommet. Le plus vaste mesure 220 m2, entouré de 85 m2 de terrasse et, sur le toit, un jardin suspendu et un bassin de 30 m2. Mais l’extérieur détonne dans le paysage : Ycone mesure 64 m de haut et possède une ossature bois, des façades de béton habillées d’aluminium et doublées d’une peau en verre opaline. L’ensemble est coiffé d’une gracieuse ombrière de métal.
8. Le musée des Confluences
Semblant comme posé sur le confluent du Rhône et de la Saône, le musée des Confluences interpelle déjà par son architecture. D’autant qu’il est visible depuis l’A7, constituant l’une des portes d’entrée de la ville. Sorte de vaisseau futuriste, il joue aussi sur la rencontre entre cristal de verre et nuage d’inox. Le hall d’entrée de 100 m2 s’impose comme la pièce maîtresse de par son puits de lumière.
Un tel ouvrage, dessiné par le cabinet autrichien Coop Himmelb(l) au adepte du déconstructivisme, se devait de porter un projet scientifique et pédagogique exigeant. Là aussi, il est question de rencontre : celle des collections d’un muséum d’histoire naturelle ( squelettes de dinosaures, animaux naturalisés, pierres, coraux), d’un musée d’arts premiers (masques africains, peintures aborigènes, sculptures inuites) et d’une cité des sciences (accélérateur de particules, Cocotte-Minute).
Bref, il doit y en avoir pour tout le monde. Sur 3000 m2, c’est plus de 2 millions d’objets qui sont exposés autour de quatre salles : Origines, les récits du monde; Espèces, la maille du vivant; Sociétés, le théâtre des hommes; Éternités, visions de l’au-delà. Météorites, ammonites, oiseaux de Cochinchine, microscope de Huygens, mandibule d’Homo Sapiens, Spoutnik, sculptures sénoufo, armures de Samouraï… que de pièces uniques et de curiosités pour s’interroger sur la Terre et les Hommes.
Dans un esprit d’ouverture maximale, des expositions temporaires, de grandes conférences artistiques et scientifiques, des concerts de musiques du monde, des semaines thématiques et autres événements ponctuent l’année au musée.
Le musée dispose de nombreux espaces de détente et notamment d’un jardin, à son pied, qui s’ouvre sur un amphithéâtre, parfait pour la contemplation.
9. Quais de Saône et du Rhône
Lyon s’est réconciliée avec son fleuve phare. Autrefois parking à ciel ouvert, les berges de la rive gauche du Rhône sont aujourd’hui un lieu de retrouvailles et de détente prisé des Lyonnais. L’aménagement urbain consiste en une promenade de 5km entre le pont Raymond Poincaré, à la sortie du parc de la Tête-d’Or, et le parc de Gerland. Elle est dédiée aux modes doux, avec une piste pour les vélos et rollers. Tout le long des 10 ha, bancs, transats en bois, pelouses où prendre un bain de soleil ou trinquer entre amis et terrasse sous forme d’escaliers à la Guillotière, mais aussi parcours de santé, skate park, jeux pour enfants et terrain de boules, permettent une multitude d’activités. Aux beaux jours, on se retrouve sur l’une des nombreuses péniches pour l’apéro ou une soirée jusque tard dans la nuit. Le site présente par ailleurs la vie et l’œuvre de 12 femmes européennes d’exception sur des plaques biographiques.
Plus bucolique et artistique, le parcours Rive de Saône relie Confluence à Rochetaillée sur 15 km de promenade. Le projet associe des artistes qui ont animé de leurs œuvres et installations la rive gauche de la rivière. Le plus prolifique est sans doute le Japonais Tadashi Kawamata, qui a réalisé 6 œuvres avec notamment des cabanes et des belvédères en bois brut.
Sur la partie lyonnaise, on peut commencer au pied du musée des Confluences, à la pointe sud de la Presqu’île, là où les deux cours d’eau se rencontrent. Vous verrez la démarcation entre les eaux bleues du Rhône et plus boueuses de la Saône.
La balade vous mènera ensuite le long des anciens hangars comme la Sucrière. Juste après la darse de Confluence, le parc de Saône comprend des jardins d’eau, noues paysagères (fossés ouverts) et des jardins de quartier.
A termes, il comprendra 13 ha de bassins et plus de 3000 arbres d’essences locales. Jusqu’à Perrache, vous trouverez des péniches, certaines remarquablement fleuries, avant de rejoindre Bellecour.
Après le Vieux-Lyon et le bas-port du quai Gilet, on change d’ambiance pour traverser Caluire via un chemin très végétalisé. On s’approche alors de l’île Barbe, terre de légendes visitée autrefois par les druides et site du premier monastère de la région lyonnaise fondé au Ve siècle. Un pont suspendu fait la jonction avec les rives de la Saône. Les plus téméraires peuvent poursuivre en vélo jusqu’à Fontaines et Rochetaillée-sur-Saône, où les berges deviennent des plages avec guinguettes. 
10. Le musée des Beaux-Arts
Place des Terreaux, le musée des Beaux-Arts a été créé en 1803 dans une ancienne abbaye du XVIIe siècle, le palais Saint-Pierre. Avec ses 7000 m2 et 70 salles, il est divisé en différentes sections : 
– Le département des Antiquités retrace plus de 3000 ans d’histoire des grandes civilisations antiques du bassin méditerranéen.
– Le département des Objets d’art et des sculptures mêlent les arts précieux et la sculpture, du Moyen-âge à la période Art Déco.
– Le Médailler du musée est l’un des plus importants de France avec plus de 50 000 monnaies, médailles, sceaux et plombs.
– Les sculptures des 19ème et 20ème siècles sont présentées dans l’ancienne chapelle Saint-Pierre.
– La collection de peintures offre un vaste panorama de l’art européen depuis le XIVe siècle jusqu’aux années 1980 (Véronèse, Rubens, Rembrandt, Poussin, Géricault, Delacroix, Gauguin, etc.)
Il est ainsi le plus important musée après le Louvre.
Accessible avec un billet d’entrée au musée, le jardin de 1200 m2 correspond à l’ancien cloître de l’abbaye. Havre de calme et quiétude en plein centre-ville très animé, le jardin est ombragé de tilleuls, de bouleaux, d’un grand chêne et peuplé de statues. Au centre, le bassin circulaire est surmonté d’un sarcophage antique. Vous pourrez flânez au frais sous les galeries, dans les allées et sur ses bancs accueillants. Son restaurant offre une pause bienvenue après une visite des collections, grâce à sa terrasse.
11. Les halles Paul-Bocuse
Vous entrez ici dans le ventre de Lyon. Véritable temple de la gastronomie lyonnaise, les halles sont installées sur leur emplacement actuel, non loin du quartier de la Part-Dieu, depuis 1971, après avoir quitté la place des Cordeliers. Elles ont subi une petite retouche en 2004 avec la création d’une grande verrière qui donne sur le cours Lafayette. En 2015, elles prennent le nom du pape de la cuisine française, Paul Bocuse, le chef triplement étoilé et enfant du pays.
A l’intérieur, sur 13 500 m2, une soixantaine commerçants et restaurateurs proposent le meilleur des produits. Les fromages de la Mère Richard ou de Maréchal, les charcuteries de chez Colette Sibilia ou de chez Gast, les viandes exceptionnelles du boucher Maurice Trolliet, les pâtisseries de Sève, les chocolats de Sébastien Bouillet, les quenelles de Giraudet…
Tout est bon et de qualité. Et bien sûr, on peut y déguster un mâchon, sorte de brunch à la lyonnaise, à base de charcuterie et arrosé de beaujolais. C’est pas pour rien que Lyon a été sacrée “capitale mondiale de la gastronomie” par un critique culinaire en 1935. La renommée internationale des halles de Lyon attire un million de visiteurs chaque année, désireux de repartir avec un souvenir pour les papilles de leur escapade entre Rhône et Saône.
12. La Cité internationale
Lorsque, en 1984, la Foire de Lyon est déplacée des quais du Rhône vers Chassieu, est décidé l’aménagement d’une nouvelle opération urbanistique. Ce projet, réalisé entre 1992 et 1999 par l’architecte Renzo Piano et le paysagiste Michel Corajoud en lisière du parc de la Tête-d’Or, comprend un centre des congrès, un casino, des hôtels et restaurants, un cinéma, le musée d’art contemporain et 5 pavillons d’habitations. C’est aussi là qu’a élu domicile Interpol. L’ensemble est organisé autour d’une rue piétonne intérieure semi-couverte et d’une promenade en modes doux côté Tête-d’Or.
L’art n’a pas été oublié dans cet espace tertiaire. 6 statues monumentales de résine polyester teintée, pouvant culminer jusqu’à 8,20 m de haut, servent de repères aux visiteurs : ours, grand pingouin, jeune fille en roller, livreur de pizza, homme au téléphone, deux pingouins. Elles sont l’œuvre de Xavier Veilhan.
Inauguré en 1995, le musée d’art contemporain a la particularité de ne proposer que des expositions temporaires et se transforme pour chaque cycle pour un parcours différent grâce à des murs démontables. Il est donc fermé entre chaque exposition. Mais les œuvres interpellent les passants dès l’extérieur. Sur la façade du MAC, une inscription s’illumine la nuit, oeuvre de Maurizio Nannucci, dont l’écriture et la couleur sont au cœur de l’œuvre.
Sur le toit, une pagode recouverte de feuilles d’or, œuvre de Huang Yong Ping appelée « Golden Head », est exposée depuis 2004. Une fresque de l’artiste Robert Combas est également présentée en façade, alors que du côté de la rue intérieure, c’est un camion incurvé et accroché au mur de l’artiste autrichien Erwin Wurn qui interpelle le visiteur. Sur la droite, une boule de papier journal froissé en inox est due à l’artiste chinois Wang Du. 
13. Le musée urbain Tony Garnier
L’architecte Tony Garnier a imaginé les premières habitations bon marché de la ville, construites entre 1920 et 1933. Elles étaient destinées aux ouvriers des usines situées entre la Guillotière et Vénissieux et sont situées dans le quartier des Etats-Unis, dans le 8e arrondissement de Lyon, réhabilité entre 1985 et 1997.
C’est alors que les artistes de CitéCréation entreprennent de rendre hommage à l’œuvre et la vision avant-gardiste de Tony Garnier. Ils réalisent 19 peintures murales reprenant, outre ses croquis de cité idéale et la genèse de la cité Garnier, ses réalisations à Lyon : l’hôpital Edouard Herriot, les abattoirs, le stade de Gerland… A cela s’ajoutent les contributions de 7 artistes étrangers sur leur version de la cité idéale : la Côte d’Ivoire, l’Egypte, les Etats-Unis, l’Inde, le Mexique, la Chine et la Russie.
Enfin, une dernière œuvre figure le mythe de la tour de Babel sur 4 murs. Elle a été réalisée par CitéCréation et emprunte à l’art flamand classique (Bruegel), à la 3D (cabinet d’architecte) et à la BD. 
Cet ensemble constitue véritablement un musée hors les murs, mettant l’art à la portée de tous par la simple déambulation. Grâce au plan lumière, il se découvre de jour comme de nuit. Il est composé d’un espace d’accueil et d’expositions temporaires, point d’entrée de la visite. Le tout est complété par un appartement-témoin qui restitue le quotidien des années 30. Il a été aménagé et meublé par les habitants de la cité Tony Garnier. 
14. L’Institut Lumière
La ville berceau du cinéma se devait de posséder un lieu dédié au 7e art. Et c’est l’Institut Lumière, du nom des frères Auguste et Louis, qui ont inventé le Cinématographe en 1895, qui l’incarne.
C’est en effet à Lyon que les frères Lumière ont filmé et projeté leur premier film, La Sortie des usines Lumière. Installé dans la villa familiale, propriété de la Ville de Lyon, dans le quartier de Monplaisir (8e arrondissement), depuis 1982, il est constitué d’un musée et d’un centre de production et d’édition.
Parmi ses missions en effet, la conservation du patrimoine cinématographique et la diffusion des œuvres. Ces projections et autres rétrospectives ont lieu dans le Hangar du Premier Film, dernier vestige des usines Lumière et premier décor du Cinématographe, et dans la salle de la villa Lumière.
L’Institut est par ailleurs depuis 2009 l’organisateur du Festival Lumière, qui a lieu tous les ans en octobre, et récompense un acteur ou un réalisateur pour l’ensemble de sa carrière et ce qu’il/elle a apporté au cinéma. Et ce après 9 jours de projections de films restaurés et de rencontres.
Le musée fait la part belle au côté inventeur des frères Lumière : le Cinématographe, le Photorama, l’Autochrome, la Photostéréosynthèse, la main mécanique… font partie de la collection. Le fonds cinématographique est composé de 1425 films originaux restaurés en 1998 par le Centre national de la cinématographie et inscrit au registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2005.

7 Commentaires

  1. Merci pour tous ces bons plans … ça donne envie de se balader dans Lyon en portant les chouettes boucles d’oreilles de la maison Elinaya !

  2. Y a beaucoup à voir à Lyon c est une ville géniale c est ma ville préférer dans le monde j’y ai mes habitude on mange bien au niveau sort il y’a tous asvel le lou rugby olympique lyonnais . J adore cette ville en plus les gens y sont gentil là bas et chalereux et te réserve un accueil génial c est là meilleur ville que je connaisse.

  3. La ville est superbe (je ne suis peut etre pas le plus objectif), et le terreau culturel est d’une richesse incroyable.
    A visiter au plus vite.

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